Résumé:
La relation dialectique de l'homme et son espace n'est plus à démontrer; il a toujours exprimé son mode d'habiter; à travers les objets matériels de l'espace et des pratiques socioculturelles. L'observateur intentionné remarque très vite les interventions sur les loggias et les balcons qui sont sans doute les plus révélatrices de l'inadaptation de l'habitat collectif aux besoins de ses habitants. C'est ainsi que les espaces extérieurs de proximité sont récupérés et appropriés à des besoins et usages multiples. La corrélation entre les habitations et les espaces libres est donc devenue le souci majeur des chercheurs dans le domaine de l'habitat et la pratique sociale Notre recherche se propose de lire, décrire et tenter de comprendre le phénomène d'appropriation des espaces extérieurs afin d'atteindre des objectifs de nature à inviter les concepteurs et les décideurs à de nouvelles orientations conceptuelles. Le travail est structuré en deux parties. La première partie avec trois chapitres,aborde la notion d'habitat moderne et ses composantes, l'aspect réglementaire qui a régi la forme urbaine des ensembles d'habitat ainsi que le rôle des acteurs et décideurs, et les exigences des différents groupes sociaux vis-à-vis de l'espace extérieur dans ces nouvelles formes d'habitat La deuxième partie, de quatre chapitres, a été consacrée aux cas d'étude qui sont sélectionnés de la ville de Médéa, et l'analyse des leurs caractères surfaciques ce qui offre potentiellement une base de références pour la connaissance du thème et la vérification des hypothèses. Enfin cette recherche interpelle les acteurs du projet d’habitat urbain, pour une nouvelle vision sur les espaces résiduels dans les ensembles de logements collectifs, qui peut apporter des atouts a la conception et gestion de ces espaces et qui permet donc de donner une nouvelle qualité de vie à ces quartiers.