Université Blida 1

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES EN OFFICINE : DETECTION ET ANALYSE

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dc.contributor.author MELZI, Djamel
dc.contributor.author BOUKLACHI, Houssem
dc.contributor.author NASRI, Aimen
dc.contributor.author BAGHLI, N. (promotrice)
dc.date.accessioned 2024-03-24T09:37:01Z
dc.date.available 2024-03-24T09:37:01Z
dc.date.issued 2022
dc.identifier.uri https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/28627
dc.description MPHA 521 fr_FR
dc.description.abstract Les interactions médicamenteuses (IAM) sont nombreuses et en constante augmentation, au fur et à mesure de l’apparition de nouvelles molécules sur le marché, de la large utilisation au sein de la population et/ou de la polymédication. Même si bon nombre d’IAM n’ont qu’un impact anodin sur le patient, d’autres sont à l’origine d’une augmentation des effets indésirables, de l’hospitalisation, et de la morbi-mortalité. La détection et la gestion des interactions médicamenteuses est un des rôles du pharmacien. . Dans ce sens et afin de limiter ce phénomène, nous avons d’abord comparé les sources documentaires et informatisées « Epocrates » « DrugBank » « Guide Prescrire » avec le référentiel « Thésaurus » en se basant sur des critères qualitatifs et quantitatifs. On a conclu que la base de donnée Thériaque®, alimentée par le thésaurus, est la source la mieux adapté la pratique officinale vu la similarité des médicaments contenus dans la base de données, sa facilité d’utilisation ainsi que la proposition de conduites à tenir. Puis, nous avons essayé mettre en évidence ce qui se passe sur le terrain en réalisant deux (2) études. Rétrospective descriptive : sur un total de 423 ordonnances ; la recherche des IAM sur la base de données « THERIAQUE® » a permis de détecter 73 IAM avec une moyenne de 0,19 IAM par ordonnance. Nous avons constaté que l’âge et la polymédication sont des facteurs de risques éminents de survenue des interactions. Une association contre indiquée a été rencontrée dans une ordonnance avec 5 lignes de prescription. Ajoutons à cela, l’automédication qui devient de plus en plus courante en pharmacie en raison de la méconnaissance des patients et la banalisation par les pharmaciens, D’après nos données, les classes les plus incriminées dans les IAMs sont les anti-HTA, suivies des médicaments antiReflux puis les anticoagulants avec (23) (22) (21) paires respectivement, suivi par la classe des AINS (21) et les neuroleptiques (20) paires, La classe des médicaments anti-reflux et celle des AINS sont des classes de médicaments banalisés et elles sont consommées généralement sans prescription médicale, ce qui montre l’importance de ce genre d’études qui détecte les IAM. La deuxième étude prospective réalisée du 31-05-2022 au 12-06-2022, au sein de deux officines, une au niveau de Blida et l’autre à Tipaza a commencé par l’élaboration d’un questionnaire-patient puis à l’analyse des interactions potentielles au sein de ce dernier. Cette étude a permis de détecter plus d’IAM (54 IAM dans 61 questionnaires) que l’étude rétrospective avec une moyenne de 0,89 IAM par questionnaire. Comme pour l’étude précédente, la majorité des IAM détectés sont de niveau « précautions d’emploi » 33/54 (61%), et malgré un faible nombre de questionnaires 1 paire est de niveau « contre indiqué ». En effet, elle confirme les résultats précédents concernant les facteurs de risques. Enfin nous avons constaté que la majorité des patients 45 (75%) ne connaissent pas qu’il existe un risque d’interactions médicamenteuses. Certaines interventions ont pu être faites auprès de patients chez qui une IAM dangereuse a été détectée. Abstract Drug-drug interactions (AMI) are numerous and constantly increasing, as new molecules appear on the market, wide use among the population and/or polymedication. Although many DDIs have only a trivial impact on the patient, others are the cause of an increase in adverse effects, hospitalization, and morbidity and mortality. The detection and management of drug interactions is one of the roles of the pharmacist. In this sense, in order to limit this phenomenon we first compared the documentary and computerized sources "Epocrates" "DrugBank" "Guide Prescrire" with the "Thesaurus" reference base based on qualitative and quantitative criteria. We concluded that the Thériaque® database, supplied by the thesaurus, is the source best suited to pharmacy practice, given the similarity of the drugs contained in the database, its ease of use as well as the mention of the management and the actions to be taken. Then, we tried to highlight what is happening really by carrying out two (2) DDIs on the “THERIAQUE®” database made it possible to detect 73 DDIs with an average of 0.19 AMIs per prescription. We found that age and polypharmacy are prominent risk factors for the occurrence of interactions. A contraindicated combination was encountered in a prescription with 5 lines of prescription. Add to this, self-medication which is becoming more and more common in pharmacies due to patient ignorance and trivialization by pharmacists. According to our data, the classes most incriminated in DDIs are anti-HBP, followed by anti-Acids drugs then anticoagulants with (23) (22) (21) pairs respectively, followed by the class of NSAIDs (21) and neuroleptics (20) pairs, The class of anti-acids drugs and that of NSAIDs are commonplace classes of drugs and they are generally consumed without medical prescription,which shows the importance of this kind of study which detects DDIs. The second prospective study carried out from 31-05-2022 to 12-06-2022, within two pharmacies, one at Blida and the other at Tipaza began with the development of a patient questionnaire then at the analysis of potential interactions within it. This study detected more DDIs (54 AMI in 61 questionnaires) than the retrospective study with an average of 0.89 DDI per questionnaire. As for the previous study, the majority of DDIs detected are at the “precautions for use” level 33/54 (61%), and despite a low number of questionnaires, 1 pair is at the “contraindicated” level. Indeed, it confirms the previous results concerning the risk factors. Finally we found that the majority of patients 45 (75%) do not know that there is a risk of drug interactions. Some interventions have been made with patients in whom a dangerous DDI has been detected. fr_FR
dc.language.iso fr fr_FR
dc.publisher Université de Blida 1, Faculté de Medecine fr_FR
dc.title INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES EN OFFICINE : DETECTION ET ANALYSE fr_FR
dc.type Thesis fr_FR


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