Résumé:
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est l’étiologie la plus fréquente des endocrinopathie chez des femmes en âge de procréer. Il rend compte de la majorité des cas d’hyperandrogénie et de troubles ovulatoires et donc d’infertilité d’origine endocrine.
Afin d’évaluer la prévalence de l’hyperandrogénie dans une population de femmes atteintes de SOPK, nous avons réalisé une étude prospective, rétrospective et comparative. Nous avons aussi constitué un deuxième groupe de femmes indemnes de toute pathologie.
Dans notre étude prospective qui a partie sur 50 SOPK (20 <âge< 49) et 20 patientes ainsi (22< âge< 35). Nous avons trouvé une prévalence d’hyperandrogénie de 69% des cas, associée à une hyperinsulinémie dans 70% ainsi qu’un syndrome métabolique dans 10% des cas de SOPK étudiés. De plus ; nos résultats montre que la majorité des patientes SOPK se caractérisent par un IMC élevée (>25) ; 24% en surpoids et 30% obèse.
L’obésité de type androïde estimé par le rapport RTH retrouvé chez 34% des femmes obèses atteintes du SOPK. Nous avons marqué la présence d’une hyper androgénie comme facteur principale chez les SOPK ainsi que des troubles du cycle retrouvées chez 74% de femmes présentant une obésité androïde. De plus , le syndrome métabolique , selon les critère NCEP-ATPIII, est présent au sein de la cohorte de nos patientes SOPK avec une prévalence de 10% .D’autre part, on remarqué que l’augmentation de l’IMC et l’obésité accentue l’hyperinsulinémie associée a l’insulinorésestance retrouvée chez 70% des patientes , ne semble pas être une répercussion métabolique liée au SOPK , mais plutôt au surpoids et a l’obésité patientes.