Résumé:
L’arsenal antiparasitaire a évolué, plus particulièrement dans les années 1980 avec
L’apparition des macrolides endectocides. Les cinq molécules actuellement sur le marché
présentent un intérêt majeur dans la lutte contre les parasites externes et internes des
animaux.
La chimiothérapie est, et restera sans doute longtemps, la pierre angulaire de la stratégie
antiparasitaire, surtout en l’absence de méthodes alternatives. Le risque de défaillance des
endectocides dans l’avenir prendra pour origine un emploi excessif et/ou un choix erroné
dans les doses ou les voies d’administration utilisées.
Pour des raisons inconnues, plusieurs antiparasitaires connues pour être très efficaces
tels que Praziquantel, Closantel, Pamoate de Perantel, Triclabendazole, le Nitroxinil,
l’éprinomectine qui est pourtant un produit sans délai d’attente pour le lait donc autorisé
chez les vaches laitières, sont absents du marché du médicament vétérinaire.
Dans ces conditions, le praticien est contraint de faire appel à un nombre restreint de
molécules antiparasitaires, ce qui favorise l’apparition accrue de résistances, et amoindrit
drastiquement les chances de succès thérapeutique.
