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Chacun, dans la vie quotidienne, à la maison, au travail, dans les activités de loisirs, peut être
confronté à une situation de détresse ou à un accident, le pharmacien, en tant que professionnel de
santé, se trouve ainsi confronté à des situations d’urgence à son officine. Quelle que soit la gravité, il
doit agir rapidement, identifier les signes de détresse, donner l’alerte et mettre en œuvre des
mesures adaptées et efficaces, enfin rassurer et conforter le patient. Son intervention exige des
compétences médicales et des connaissances de la législation afin de répondre à des situations
d’urgences auxquelles il n’est pas toujours formé. C’est à ce titre, il nous a paru important d’attirer l’attention sur les urgences à l’officine,
d’apprécier leur nature et fréquence et d’évaluer les connaissances des pharmaciens sur ce sujet.
Nous avons réalisé une étude transversale auprès des pharmaciens d’officine de 38 wilayas, en leur
soumettant un questionnaire. Notre échantillon est représenté majoritairement par des jeunes
pharmaciens avec une moyenne d’âge en années (± écart type) de 33,24 ± 9,78 et une moyenne
durée d’exercice en années (± écart type) de 6,99 ± 4,19.
Notre enquête a montré que les urgences à l’officine concernent toutes les tranches d’âge,
les deux genres, et surviennent à n’importe quel moment avec comme situations
pathologiques fréquentes : les douleurs abdominales (42,1%), les blessures (35,4%) et les brûlures
(24,4%). Les résultats de l’enquête démontrent que les pharmaciens ont une bonne connaissance
sur les urgences malgré que près de deux tiers (63%) ne sont pas formés aux gestes de premiers
secours, ils interviennent dans les cas jugés bénins en réalisant des soins simples, mais lorsqu’ils
pensent que le patient nécessite un avis médical, ils s’abstiennent d’intervenir ou d’établir un
diagnostic médical et orientent directement le patient vers un autre professionnel de santé. |
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