Résumé:
Le contrôle des agents pathogènes et la croissance de la plante peuvent être exercés
par certaines bactéries et de champignons de la rhizosphère. Notre objectif de ce travail est la
mise en évidence des capacités d’antibiose ainsi d’antagonisme des deux souches de
Pseudomonas , Pseudomonas putida
(PP
) et Pseudomonas fluorescents
(C7R12) et de l’isolat
fongique Trichoderma harzianum
(T.h)vis-à-vis des agents phytopathogène Fusarium
oxysporum f. sp. lycopersici et Fusarium oxysporum. Dans cette étude nous avons réalisé des
essais concernant les activités d’antibiose et d’antagonisme in vitro sur des milieux solides,
liquides et dans le sol.
Les essais de confrontation directe réalisés in vitro, sur milieu de culture solide ou
liquide, ont révélé que ces antagonistes ont pu inhiber le développement des pathogènes
(la
croissance mycélienne, la germination conidienne et l’élongation des tubes germinatifs des
champignons phytopathogènes
) de façon significative. Les taux d’inhibition varient de 26,81% à
45,62% sur milieux solides et de 38.15 % à 78.87 % sur milieux liquides. Il a été constaté
l’implication des effets d’antibiose ainsi que ceux de la compétition trophique. L’action de ces
paramètres vitaux, pour la croissance des pathogènes, peut contribuer largement dans la
répression de ses capacités reproductives et infectieuses. Les interactions réalisées au niveau du
sol, avec l’application des antagonistes, ont permis de réduire de façon significative le
développement des deux pathogènes, qui ont été minimisés de 10
6
5
à 10
colonies/g de sol.
Finalement, nous avons constaté qu’il existe une diversité dans les mécanismes
d’action
(selon la nature fongique ou bactérienne de l’antagoniste
), des intensités antagonistes et
d’antibioses fluctuantes selon les conditions expérimentales (les milieux de culture utilisés).