Résumé:
Dans le monde, la production de volaille est une importante source de protéines
animales et de revenus agricoles, en Algérie, la filière avicole a connu depuis 1980 un
développement notable, cependant les pratiques d’élevage accusent un retard considérable
par rapport aux pays industrialisés.
L’objectif de cette étude est la mise en évidence des problèmes rencontrés au niveau
des élevages aboutissant à un mouvais rendement, pour cela nous avons mené une enquête
(suivi zootechnique et sanitaire) auprès de deux unités de production de poulet de chair, dans
deux régions différentes (Wilaya de Skikda, Wilaya de Djelfa) et appartenant à deux secteurs
(étatique et privé), dont les résultats obtenus sont les suivants :
Les bâtiments étatiques sont de type moderne avec un sol bétonné et la présence de
barrières sanitaires contrairement à l’élevage privé (en serres) ou le sol est en terre battue
(difficile à nettoyer et à désinfecter) et une absence de barrières sanitaires.
Le taux de mortalité de l’élevage étatique était bas (3.62%), contrairement à l’élevage
privé (9.93%) ou la mortalité était présente pendant toutes les phases d’élevage.
L’âge d’abattage pour l’élevage privé et étatique était dans la même fourchette (entre
45 et 50 jours), cependant le coût de revient d’un kilogramme de viande blanche dans le
secteur privé était plus couteux que dans le secteur étatique.
Enfin, pour extérioriser le potentiel génétique et obtenir les meilleures performances du
poulet de chair les efforts doivent être concentrées sur la conception des bâtiments et à la mise
en place de programmes sanitaires adaptés.