Résumé:
Les coccidioses engendrent des pertes économiques importantes dans le monde,
principalement dans les élevages aviaires.
La contamination se fait par l’ingestion d’oocystes sporulés présents dans
l’environnement. Elles se caractérisent par des symptômes associés une morbidité
importante, des altérations de la production, des diarrhées sanglantes et une mortalité pour les
cas sévères. Deux moyens de lutte sont mis en œuvre dans les élevages : les vaccins qui sont
onéreux et les traitements anticoccidiens, qui sont administrés dans l’alimentation dès
l’éclosion du poussin. L’utilisation massive de ces moyens s’accompagne de l’émergence de
populations parasitaires résistantes. Les modes d’action des cibles parasitaires des
anticoccidiens sont mal connus, il est difficile de mettre en place une stratégie de
contournement de la résistance. Identifier de nouvelles cibles thérapeutiques est une
alternative possible afin de pouvoir continuer à lutter efficacement contre la coccidiose. La
prophylaxie biologique et dont les probiotiques sont des cibles de choix dans le traitement
des maladies parasitaires.
La présente étude a visé l’évaluation de l’efficacité des probiotiques (Pediococcus
acidilactici et Saccharomyces cerevisiae) incorporé dans l’alimentation sur la coccidiose
chez les poulets de chair.
Les prélèvements des fientes ont été réalisés par rapport à la période d’infestation du 8eme
jour jusqu’au 43eme jour d’élevage pour le lot étudié. Les résultats obtenus ont montré que le
taux d'excrétion s’élevait à un 1er pic à j23 (350 OPG), le deuxième pic à j38 (450 OPG).
Ces résultats montrent que les additifs biologiques utilisés ont un effet positif concernant la
réduction de l’excrétion oocystale et par conséquent prouvé leur efficacité dans la maîtrise
du risque coccidien.
