Résumé:
Nos villes Algériennes connaissent un état de crise dans la production architecturale. Elles
continuent à subir des opérations de constructions, de modifications qui causent un désordre
induisant à l’incapacité de produire un espace urbain et architectural de qualité. La forme
urbaine est en crise. La ville pert son unité organique. La Casbah d’Alger, ville du 16eme
siècle, considérée comme patrimoine urbain et lieu de notre intervention, est connu par son
aspect d’homogénéité -sur les différents niveaux : structurel, formel, fonctionnel, typologique
et architectural-. Le rapport entre la forme architecturale et la structure urbaine est organique.
Cette médina a connu une transformation environnementale urbaine depuis le 19eme siècle
suite aux destructions successives de sa partie basse. Ce qui a mené à une perte de cohérence
de l’ensemble. Cette transformation touche aussi l’architecture de la maison dans ses
fondements typologiques. La disparition et la destruction de maisons dénature le tissu de la
ville ancienne.
La maison à patio, comme une typologie dominante est abondonée pour laisser place à
un autre type de maison, cela à partir du moment où on est à la recherché de la régularité et la
rationalité du sol (alignement, perspective..).
A travers ce travail, on a démontré qu’il est possible de rétablir le lien perdu entre la
forme architecturale et la structure urbaine dans la Casbah. Cela en partant du territoire à
travers la réhabilitation du patio de la maison traditionnelle comme module d’intervention
architectural d’une manière nouvelle.