Résumé:
Depuis quelques années, Alger a fait l’objet de plusieurs mutations, et son territoire se lance
dans une (re)fabrication de ces espaces urbains constituant tant des « vitrines » que des
« laboratoires » d’expérimentation de ce développement urbain. Les projets de modes de
transports en commun dits durables se multiplient en Algérie . Et leurs espaces publics,
cherchent à créer un « nouvel art de vivre ensemble », s’appuyant sur des modes de
déplacement plus écologiques et valorisant la vie collective dans ces quartiers.
A travers notre recherche, nous nous intéresserons plus précisément aux espaces publics du
Métro, la manière dont ces espaces publics de mobilité s’inscrivent dans l’espace urbain.
Nous avons pour but de désigner les critères à respecter pour accroitre les possibilités
d’adhérence d’un mode de transport durable et le renforcement de son impact sur la
dynamique urbaine. A travers l’aménagement qualitatif de l’espace urbain, la qualité en tant
que support d’adhérence, pour articuler les nouveaux modes de transport en termes d’usage
et d’image à des fins de redynamisation urbaine de la ville d’Alger. Notre démarche consiste
a aborder la notion de mobilité et espace public, nous définirons les critères d’évaluation de
la qualité de l’espace public de mobilité, ce qui nous permettra la vérification du potentiel
de ces espaces publics du métro ; une enquête in situ, cas concrets du métro d’el Harrach et
celui de la place des fusillés, en se basant sur la mise en place d’une grille d’évaluation de
la qualité de ces espaces .L’enquête sur le terrain nous a permis de vérifier la prise en compte
de la qualité de l’espace public de mobilité du métro d’Alger.