Résumé:
En récupérant un très important patrimoine foncier au lendemain de son Indépendance, et à l’instar des pays indépendants du XX éme siècle, l’Algérie se trouve confrontée à la question du devenir des exploitations agricoles coloniales.
Déclarées biens vacants, les fermes coloniales appartenant en majorités à un espace rural préurbains, se présentent comme l’embryon d’une urbanisation spontanée, les transformant en villages dortoirs.
Depuis l’indépendance, l’espace rural, en général, et les fermes colonial, en particulier subissent de profondes mutations et des transformations perpétuelles causant des altérations importantes au bâti et une dénaturation au cadre environnant la ferme.
A ce titre, cette recherche tente de clarifier ce processus de transformation au sein des fermes coloniales du territoire de la Mitidja, au lendemain de l’indépendance.
L’étude est structurée en quatre chapitres, le premier présente le territoire de la Mitidja et ces différents composants, le deuxième développe après un repérage et une situation des fermes coloniales un aperçu historique sur leur genèse et formation.
Le troisième chapitre traite à titre illustratif les différents types de transformations a travers l’étude de quatre fermes situés sur le territoire de la commune de BOUFARIK et ces alentours.
Le quatrième présente un cas d’études détaillé des transformations qu’a connues le domaine agricole socialiste (DAS) SOUIDANI BOUDJEMAA connue précédemment sous l’appellation Domaine " LE GROS". Cette étude nous a permis de confirmer notre hypothèse que les transformations des fermes coloniales sont multiples et prennent différentes formes et ampleur sous l’effet de plusieurs facteurs.
