Résumé:
L’objectif de notre travail, consiste à mettre en évidence, les pontentialités
antagonistes in situ et in vitro, de cinq souches rhizobactériennes (Mesorhizobium
loti, Sinorhizobium meliloti, Rhizobium leguminosarum bv. vicea, Mutant Rhizobium
leguminosarum bv. viceae, Pseudomonas fluorescens F21) dans le biocontrôle du
pois (Pisum spp) vis-à-vis de la Fusariose vasculaire. Les expérimentations ont été
menées en interactions avec deux races de Fusarium oxysporum f.sp. pisi (Fop) (R1
et R2F42) et cinq génotypes de pois (JI1412, Messire, JI1210, P21, et
Kelvedone Wonder Peas).
Les essais d'application in situ, réalisés sous serre en verre, ont mis en
évidence que les cinq souches bactériennes, ont montré une activité antagoniste
vis-à- vis des deux souches de Fusarium oxysporum f.sp. pisi (R1 et R2F42), en
interaction avec les cinq génotypes de pois. Cet effet de biocontrole est détectable
durant les 31 jours de suivi du développement de la maladie, par le calcule de son
taux d’infection, sa sévérité, ainsi que l’AUDPC qui permet d’évaluer la progression
de la maladie durant la période d’expérimentation. Le génotype le plus sensible
est le génotype P21 avec des valeurs d’AUDPC de 1100,36 (R1), et
2201.82(R2F42), alors que le génotype le plus résistant est le génotype
Kelvedone Wonder Peas avec des valeurs de 1054,05(R1) et
1556(R2F42).
Les tests d'antagonisme in vitro, nous ont montré une activité inhibitrice des
cinq souches bactériennes utilisées vis-à-vis des deux souches de Fusarium
oxysporum f.sp. pisi, avec un taux d'inhibition maximal de 57,55% (Mesorhizobium
loti).
En comparant les résultats in situ et in vitro, nous remarquons une
correspondance, et nous constatons que la souche pathogène la plus virulente est
Fop R2F42, et les souches antagonistes les plus performantes des cinq sont
Mesorhizobium loti et Pseudomonas fluorescens (F21).
