Résumé:
L’objectif de ce travail est d’étudier le développement d’une collection de souches
bactériennes sous diverses conditions écologiques (l’humidité relative et la température)
ainsi qu’un facteur biologique la virulence des souches bactériennes sur la pomme de terre.
Nous avons entamé notre étude par le test du pouvoir pathogène de nos souches
bactériennes sur des cubes de pomme de terre de variété spunta, ce dernier est considéré
comme un test de présélection permettant de sélectionner les souches les plus performantes
ayants développées des symptômes de pourriture molle pour des tests ultérieurs. Parmi les
59 souches testées, 13 souches ont répondu positivement à l’inoculation in vitro de façon
hétérogène.
Par la suite, les souches bactériennes sélectionnées sont inoculées sur des disques
de pomme de terre et testées afin d’évaluer l’effet de la virulence, de température à 10°C,
22°C et 34°C, ainsi que l’effet de l'humidité relative à 50%, à 86% et à 100%. L’apparition
et le développement des symptômes de la pourriture molle sont estimée par le calcul de la
quantité nette de chair de tubercules de pomme de terre pourrie (Qncp).
Les résultats obtenus ont montré que les souches répondent de façon hétérogène à
l’inoculation bactérienne, qui s’exprime par une dégradation des tissus végétaux.
L’observation de la pourriture molle indique une différence de virulence entre les isolats.
Indiquant ainsi une relation exponentielle entre l’expression des symptômes et
l’augmentation de la température d’incubation et de l'humidité relative pour les isolats
bactériens sélectionnés.
Pour la température 10°C, 7 isolats répondus positivement à l’inoculation avec
une faible perte de poids ne dépassant pas 17%, et 11 isolats pour la température 22°C avec
une perte moyenne, ainsi l’ensemble des isolats pour la température 34°C avec une forte
perte de poids. Les résultats de l’humidité nous ont indiqué une influence importante de
l’humidité relative pour les traitements à 50% et à 86%. Toutefois, l’humidité relative à
100% n'a pas montré une influence sur l’expression des symptômes.
