Résumé:
La fusariose vasculaire du pois causée par Fusarium oxysporum f. sp. pisi est l’une des
maladies des plantes d’origine tellurique la plus répandue, et dont les incidences sur la culture
sont les plus graves. Les rhizobactéries ont montré leur efficacité à stimuler la croissance des
plantes, et à réduire les effets néfastes des agents phytopathogènes.
Notre travail a pour objectif de mettre en évidence les potentialités antagonistes et
phytostimulantes de cinq souches rhizobactériennes, quatre appartenants à Pseudomonas
fluorescents (F21, BB10, C7R12 et PP) et une appartenant à Rhizobium sp. (Rhizobium
legumiinosarum bv.viceae), vis-à-vis d’un isolat fongique de Fusarium oxysporum f.sp.pisi
(R2F42) en interaction avec deux génotypes de pois (P21 et Polar). Notre expérimentation a été
réalisée sous serre en verre en condition semi-contrôlée.
Les résultats ont mis en évidence que les cinq souches bactériennes ont montré une activité
antagoniste et phytostimulante vis-à-vis de la souche de Fop R2F42 chez le génotype Polar. Ces
résultats sont détectables durant les 26 jours de suivi du développement de la maladie, par le
calcule de son taux d’infection, sa sévérité, l’AUDPC (Area Under the disease progress curve), les
paramètres de croissance ainsi que la teneur en chlorophylle. Toutefois chez le génotype P21,
seule la stimulation de la biomasse fraiche et sèche de la partie aérienne et souterraine a pu être
observée.
En comparant les résultats de l’effet antagoniste obtenu, nous constatons qu’il existe une
grande correspondance entre les résultats du taux d’infection, la sévérité de la maladie et
l’AUDPC, où la souche la plus performante est la souche C7R12 suivi par la souche F21.
