Résumé:
Une enquête a été menée au niveau de 3 cabinets vétérinaires situés dans la commune de
Hydra, à Alger afin de déterminer la prévalence des maladies du bas appareil urinaire (MBAU)
et à évaluer les données épidémiologiques, les signes cliniques, et les facteurs de risque de
ces pathologies. Les résultats révèlent une prévalence des MBAU de l’ordre de 5,49%,
concordant avec les études antérieures. Les forme non obstructives (64,6%) ont prédominé,
cinq maladies ont été diagnostiquées ; il s’agit de la cystite idiopathique féline (CIF) avec
43,07%, suivies par les urolithiases (27,69%), les infections urinaires (21,53%), les bouchons
urétraux (6,15%) et la néoplasie (1,53%) . Les symptômes les plus notés incluent la strangurie
(84,62%), l'hématurie (43,07%) et la pollakiurie (40%). Les mâles (70,76%), les chats âgés entre
3 et 5 ans (38,46%), la race européenne (53,84%), les animaux castrés/stérilisés (66,15%), les
chats vivant avec congénères (60%) et ayant une alimentation solide (98,46%) étaient les plus
touchés par ce syndrome. Escherichia coli (57,14%) e tait la bacte rie la plus isole e. Alors que
les cristaux de struvites (38,88%) e taient les plus identifie s parmi les sels de cristaux. Cette étude
souligne l'importance de gérer le stress social chez les chats pour prévenir ces maladies. Les
résultats obtenus fournissent des recommandations pratiques pour améliorer la gestion des
FLUTD, en tenant compte des spécificités de chaque cas et des contraintes pratiques
rencontrées dans les cliniques vétérinaires.