Résumé:
L’objectif principal de ce travail est l’étude de certains facteurs responsable des
échecs de l’IA. Il a été accompli au niveau de la région de Tizi-Ouzou de la période allant
du mois de septembre 2023 au mois de juin 2024. Il est scindé en deux parties. La
première s’est intéressée à une étude rétrospective par l’analyse des résultats
d’insémination artificielle afin d’établir un bilan de reproduction et émettre ainsi un
constat sur la situation de la fertilité au niveau de la région d’étude.
Au total, 188 vaches ont été retenues dans cette étude. Pour les paramètres de
fertilité le taux de réussite en première insémination est 31,9%, le pourcentage de vaches
nécessitant plus de trois IA est de 51% et l'indice de fertilité est de 2,7. Quant à la
fécondité, l'intervalle entre deux vêlages (IV-V) est de 423 jours, l’intervalle vêlage première IA (IV-IA1) est de 102 jours, la période de reproduction (IA1-IAF) est de 42
jours, ce qui donne un intervalle entre vêlage et IA fécondante (IV-IAF) de 144 jours. Ces
résultats confirment l’éloignement des paramètres de reproduction des normes
recommandées.
La deuxième partie s’intéresse sur l’étude de certains facteurs de risques
responsable des échecs de l’insémination artificielle par le dosage de certains marqueurs
biochimiques spécifiques. Des prélèvements de sang ont été effectués peu avant
insémination artificielles pour le dosage de la progestérone et de certains métabolites :
Glucose, cholestérol, le beta-hydroxy-butyrate (BHB), les protéines totales, les
triglycérides, le cortisol et enfin la Protéine C-Réactive (CRP). L’analyse descriptive des
données a révélé ces résultats suivant : 20 % de vaches inséminées en phase lutéale, 20%
en bilan énergétique négatif, dont 4 soit un taux de 20%, sont en cétose subclinique, 20%
en hypercortisolémie, 40% en hypertriglycéridémie, synonyme de lipomobilisation, et
15% de vaches avaient des teneurs en CRP élevées. A partir de ces résultats nous pouvons
confirmer que l’insémination à un moment non opportun par rapport aux chaleurs, le
bilan énergétique négatif, le stress ainsi que certains phénomènes inflammatoires sont en
partie responsable des échecs des inséminations, bien que les facteurs de risques sont
multiples.