Résumé:
La prévalence des parasitoses intestinales est particulièrement élevée dans certaines populations du fait des conditions climatiques et surtout hygiéniques précaires.L’objectif : Notre but est d’identifier les parasites intestinaux les plus fréquentes chez les malades hospitalisés au niveau de service d’hépatologie CHU-Mustapha et d’évaluer leur fréquence afin de pouvoir mettre en place des mesures prophylactiques efficaces.
Patients et méthodes : L’étude s’est déroulée du 14 février au 07 mai 2018 au niveau de laboratoire de Parasitologie-Mycologie de CHU-Mustapha d’Alger et elle a concerné 60 sujets, âgés de 19 à 75 ans. Chaque patient est bénéficié d’une analyse parasitologique complète des selles comprenant un examen macroscopique puis microscopique après concentration par technique de Ritchie simplifiée et technique de Kato. Une analyse immuno-enzymatique de copro-antigène d’Entamoeba histolytica a été réalisée sur les prélèvements, ainsi que une technique de Kastle-Meyer pour la recherche de sang.
Résultats : La prévalence des parasitoses intestinales est de 31,67%, IC95 [18,85%-43,21%), Le parasitisme intestinal ne diffère pas entre les deux sexes, toutes les tranches d’âge sont également touchées. La cirrhose est majoritaire mais leur taux d’infestation est quasi similaire à celui de la population globale 35%. La totalité des parasites retrouvés appartiennent aux protozoaires, avec absence total d’hilminthes. Les parasites intestinaux recensés sont : Blastocystis sp (30%), Dientamoeba fragilis (6,66%), Entamoeba hartmanni (3,33%), Endolimax nanus (3 ,33%), Entamoeba coli (1,66%) et Giardia intestinalis 51,66%).Conclusion : Les parasitoses intestinales humaines demeurent un problème de santé non négligeable, tous patients du service d’hépatologie peuvent êtres touchés. Le parasitisme intestinal chez les sujets hospitalisés dans le service d’hépatologie du CHU-Mustapha d’Alger durant notre étude ne diffère guère d’un point de vue épidémiologique de ce qui est habituellement observé en pratique courante au niveau du laboratoire de parasitologie-mycologie, tous sujets confondus. Ainsi les mêmes mesures préventives d’hygiène individuelle et collective sont à recommander