Résumé:
Les parasitoses externes et internes représentent un problème de santé publique majeur, notamment dans
les établissements psychiatriques et les structures de prise en charge des toxicomanes. La présente étude
vise à établir un inventaire des ectoparasites et endoparasites chez les patients hospitalisés dans cinq
services spécialisés (psychiatrie PML adultes et toxicomanie), au sein de l’EHS-Psychiatrique
FRANTZ FANON BLIDA, sur une période entre janvier 2025 jusqu’à fin de Mai 2025
Un total de 344 patients a été examiné 37 femmes et 307 hommes, répartis entre trois services de PML
(dont un pour femmes et deux pour hommes), et deux services de toxicomanie (hommes et femmes).
Les prélèvements ont concerné les selles pour EPS parasitologique et la peau/chevelure (recherche des
ectoparasites). Les résultats macroscopiques montrent 216 échantillons jaunes avec consistance normale
et 47 marrons consistances molles, 11 jaunes diarrhéique, 6 marrons gluante, 21 noires durent, 43
marrons liquides. Les patients examinées montre que 17,15% particulièrement la plus dominante était
l’Endolimax nana (28,57%) et 26,66% Blastocystis spp des endoparasites, exprime par
81%monoparasitisme intestinal, avec une répartition majoritaire de 31,81% des patients parasites dans
la tranche d’âge [40-50], bien que le taux de positivité pour le sexe masculin de (13,66%) par a port le
sexe féminin, tandis qu’aucune espèce parasitaire de la classe des helminthes n’a été détectée.
Les résultats révèlent une forte prévalence des ectoparasites dans les services PML, en particulier
Sarcoptes scabiei (111) cas et Pediculus humanus capitis (104) et Pediculus. humanus corporis (70),
notamment le sexe masculin 275 cas (+) dans les services où les patients vivent en collectivité pendant
de longues périodes, Le monoparasitisme a un taux faible avec 9% , contrairement au diparasitisme
(91%). À l’inverse, les endoparasites comme Blastocystis spp et Endolimax nana sont plus fréquents
chez les patients des services de toxicomanie, où l’isolement individuel est la norme, mais où les
conditions d’hygiène restent limitées.
Cette étude met en lumière le rôle du mode de vie, des conditions d’hospitalisation et de la durée du
séjour dans la transmission des parasites. Elle souligne la nécessité de mettre en place des mesures de
préventions renforcées, un dépistage systématique à l’admission, ainsi qu’une amélioration des
conditions d’hygiène dans les services psychiatriques PML et de toxicomanie