Résumé:
Les exigences croissantes en matière de sécurité alimentaire dans l'industrie agroalimentaire imposent des pratiques d'hygiène rigoureuses, notamment pour les produits à risque élevé comme la mayonnaise. Cette étude vise à évaluer l'efficacité microbiologique du nettoyage en place (NEP) sur une ligne de production de mayonnaise, en comparant la bioluminescence ATP avec les méthodes microbiologiques classiques. Des échantillons d'eau de rinçage ont été prélevés à dix points différents après le NEP et analysés à l'aide du luminomètre EnSURE Touch et de techniques de culture conventionnelles.
Les résultats ATP sont restés sous le seuil de 20 RLU, bien que légèrement élevés dans certains cas en raison de résidus non microbiens. En parallèle, les méthodes classiques ont révélé 0 UFC/ml, confirmant l'absence de germes viables. L’ATP-métrie a fourni des résultats rapides mais non spécifiques, tandis que les méthodes classiques ont montré une meilleure spécificité. Une corrélation positive a été observée entre les deux approches, soulignant leur caractère complémentaire.
L'étude conclut que la bioluminescence ATP est un outil utile pour le contrôle hygiénique en temps réel, mais doit être associée aux méthodes traditionnelles pour une évaluation plus précise. L’adoption de technologies ATP de troisième génération (comme le système Filtravette) pourrait améliorer la distinction entre ATP microbien et non microbien, renforçant ainsi la fiabilité des résultats
