Résumé:
Ce travail porte sur l’étude de l’impact du prolactinome sur la fertilité, à travers une série de
50 patients (22 hommes et 28 femmes) pris en charge au niveau du service d’endocrinologie à
l’hôpital « Mohamed Lamine Debaghine » de Bab El Oued. Le travail comporte deux volets. Une
étude rétrospective (sur 24 ans) et prospective pour déterminer les critères de mauvais pronostic de
la fertilité à partir de plusieurs paramètres cliniques et biologiques : âge, sexe, dosage hormonal (LH,
FSH, Testostérone) et le volume tumoral et traitement reçu.et d’autre part on fait Une analyse
histologique a été réalisée sur des prélèvements d’adénomes hypophysaires, permettant de confirmer
la nature cellulaire lactotropes
Notre étude a montré que l'âge moyen des patients de notre série est de 27,82 ans avec un sexe ratio
homme /femme de 1,27. Les signe infertilité observes chez les femmes avec prédominance de
l'aménorrhée (25%) et galactorrhée (29%) spanioménorrhée (13%). Chez les hommes, on a observé
une prédominance de céphalées (25%) avec diminution de libido (19%) et trouble de l’érectile (18%).
Selon la taille de l’adénome, nous avons constaté la prédominance des macroprolactinome avec 86%
des cas contre 14% seulement de microprolactinome. L'analyse anatomopathologique a révélé
l'existence d'un adénome à prolactine avec une coloration positive pour la PRL. Cette étude confirme
la présence d’infertilité chez ces patients et que la fertilité est tout de suite rétablie après traitement
aussi bien médicamenteux que chirurgical.
En conclusion, il y a la nécessité d’adopter une stratégie diagnostique adaptée afin de
déterminer les caractéristiques des prolactinomes afin d’optimiser la prise en charge et un suivi
endocrinien rigoureux et un traitement adapté permettent non seulement de contrôler la prolactinémie
mais aussi d’améliorer les chances de restauration de la fertilité