Résumé:
Le de l’utérus constitue aujourd’hui l’un des enjeux majeurs de santé
publique affectant les femmes à l’échelle mondiale ,en particulier dans les pays en voie de
développement comme l’Algérie. Deuxième cancer gynécologique après celui du sein, il
est majoritairement causé par une infection persistante par le papillomavirus humain
(HPV), notamment les géno types à HPV à haut risque oncogène que leHPV-16etleHPV-
18. Cette infection sexuellement transmissible est souvent asymptomatique à ses débuts,
mais peut évoluer silencieusement vers des lésions intraépithéliales de bas puis de haut
grade, avant de se transformer, après plusieurs années, en carcinome invasif du col utérin.
Ce mémoire s’inscrit dans une démarche scientifique visant à analyser la séroprévalence
du HPV chez des femmes atteintes de lésions cervicales, à différents stades d’évolution,
dans la wilaya de Blida. L’objectif principal est double : d’une part, établir un lien
épidémiologique entre la présence du virus et la fréquence des lésions précancéreuses et
cancéreuses ; d’autre part, évaluer les conséquences cliniques et reproductives possibles,
notamment en ce qui concerne la fertilité féminine, souvent menacée par les traitements
curatifs agressifs (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie). L’étude a été menée auprès
d’un échantillon de patientes admises au CHU Hassiba Ben Bouali (Blida), ayant
bénéficié de frottis cervico-utérins (FCU), de colposcopies, de biopsies ciblées et de tests
HPV par . Les résultats montrent une forte prévalence de l’HPV, en particulier chez
les femmes jeunes (30–40 ans), et une corrélation directe entre l’infection virale
persistante et l’apparition de lésions de types LSIL, HSIL , voire de
Carcinome épidermoïde .Au-delà de l’aspect diagnostique .
