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En réponse à l’intérêt croissant pour des alternatives naturelles efficaces et sûres, cette étude a porté sur deux plantes médicinales disponibles en Algérie, Moringa oleifera et Artemisia annua, choisies pour leur richesse en composés bioactifs. L’objectif de ce travail a été de caractériser leurs extraits sur le plan phytochimique, d’évaluer leurs activités biologiques in vitro antioxydante, anti-inflammatoire et antimicrobienne, ainsi que leur profil toxicologique à l’aide d’outils in silico. L’analyse phytochimique a révélé une forte teneur en polyphénols et flavonoïdes, dont l’artémisinine dans Artemesia annua, et la quercétine, l’isoquercétine et l’acide chlorogénique dans Moringa oleifera. Concernant l’activité antioxydante, Artemisia annua a montré une capacité radicalaire élevée avec une IC₅₀ de 0,0217 mg/mL, surpassant l’activité de référence de l’acide ascorbique, tandis que Moringa oleifera a présenté une activité plus modérée (IC₅₀ = 0,2125 mg/mL). En ce qui concerne l’effet anti-inflammatoire, Artemesia annua a atteint une IC₅₀ de 0,49 mg/mL contre 0,603 mg/mL pour M. oleifera, alors que le mélange synergique à 90 % Moringa oleifera / 10 % Artemisia annua a permis de réduire cette valeur à 0,208 mg/mL, confirmant ainsi l’intérêt d’une association. Artemisia annua a montré une forte activité antimicrobienne contre des souches Gram positif, notamment Acinetobacter baumannii NDM-1 (CMI = 2,1 mg/mL) et Enterococcus faecalis (CMI = 2,5 mg/mL), tandis que Moringa oleifera a été plus efficace contre les bactéries Gram négatif telles que Klebsiella pneumoniae (CMI = 2,5 mg/mL) et Escherichia coli (CMI = 2,9–3,33 mg/mL). L’analyse toxicologique in silico a révélé une faible toxicité globale, à l’exception de l’artémisinine, dont le potentiel mutagène justifie une attention particulière. Ces données ont conduit à l’élaboration d’un complément alimentaire alliant efficacité, innocuité et stabilité |
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