Résumé:
Les invasions biologiques représentent la seconde cause d’érosion de la biodiversité à
l’échelle mondiale après la destruction et la fragmentation des habitats et y causent des
impacts sur l’environnement et la biodiversité ainsi présentant des risques sur la santé
humaine et l’économie. Dans le cadre de ce travail, on s’est intéressé aux espèces
envahissantes indigènes et quelques espèces exotiques qui menacent le développement et la
survie des collections botaniques du jardin d’essai, pour cela 43 relevés floristiques ont été
réalisés afin de déterminer toutes les espèces qui envahissent la surface du jardin.
Les 43 relevés ont été soumis à une Classification Ascendante Hiérarchique (C.A.H) et une
Analyse Factorielle des Correspondances (A.F.C), nous avons ainsi identifié 180 espèces au
total avec une dominance nette de la famille des Asteraceae (20 espèces) suivie des Poaceace
(18 espèces). Concernant les types biologiques une forte représentation des Thérophytes avec
44 % suivi des Hémicryptophytes avec 30 % et ce qui concerne la répartition
phytogéographique on a remarqué une forte proportion des espèces d’origine
méditerranéennes. Les traitements de C.A.H et A.F.C ont permis de mettre en évidence un
certain nombre de groupements de relevés en rapport avec l’état du jardin et de l’entretien,
ainsi que certaines caractéristiques écologiques à savoir l’humidité, degré de piétinement et
d’envahissement. La gestion et l’entretien du jardin doivent s’orienter vers une nouvelle
approche, à savoir la gestion différenciée ; en effet, cette méthode repose d’une part sur
l’entretien des espaces verts urbains, et d’autre part sur le respect de l’environnement en se
basant sur la notion du développement durable.
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