Résumé:
Nous avons suivi la dynamique des populations de Tuta Absoluta sur 5 variétés maraîchères réparties dans les régions de Oued Djer et Douaouda, situées au niveau du sublittoral ouest et littoral est respectivement. Des échantillonnages par semaine, de novembre 2009 à mai 2010 ont été réalisés sur trois niveaux des plants pour chaque variété considérée
Les résultats montrent une différence significative entre les variétés et le taux d'infestation et une variation temporelle hautement significative entre les périodes d'échantillonnage. Le taux d'infestation est plus important dans les trois variétés (Doucen, kartier, Zahra) et moins important dans les deux variétés (Petro, CLX F1) avec une infestation importante dans le mois de Mai. Le taux d'infestation varie avec les différents niveaux foliaires avec une infestation importante dans le niveau basale. Les résultats montrent que l'infestation était importante dans la région littorale par rapport la région sublittoral. La répartition spatiotemporelle des larves de Tuta Absoluta était contagieuse durant les mois janvier et février pour toutes les variétés étudiées.
La mortalité augmente en fonction de temps de premier jour au quatrième jour, avec une mortalité plus forte de l'extraits de l'ortie et plus faible par l'extraits de la partie souterraine de l'inule , la dose initiale était la dose la plus toxique par rapport aux autres doses ( ½ dose et ¼ dose) dans tous les cas.
Un effet biocide lent des solutions aqueuses appliquées sur les feuilles infestées par les larves de la mineuse de la tomate.
Le compartiment racine de l'inule visqueuse et de la sauge présente un effet faiblement toxique sur les larves de la mineuse, par rapport à celui de la partie aérienne de la sauge et celui de la plante entière de l'ortie. La partie foliaire d'I. viscosa paraît avoir un meilleur effet.
Le pourcentage des populations larvaires résiduelles diminuent nettement du 1er au 4ème jour après l'application des solutions des différents extraits aqueux. C'est au 4ème jour après traitement que les populations résiduelles de T. Absoluta sont faibles.
