Résumé:
Sur de multiples modes de productions des cultures maraîchères, ainsi que de nombreuses familles, espèces botaniques et variétés, il est clair que peut se manifester une très grande diversité de bioagresseurs potentiels. De plus, face aux évolutions parfois très rapides, ainsi qu'aux échanges très importants entre pays, le risque d'émergence de nouveaux fléaux est permanent. L'étude des réseaux trophiques au sein des cultures sous serre et les interactions existantes entre eux évoluant dans des conditions abiotiques variables donne des informations précieuses sur la structuration de cet agrosystème particulier, ce la peut aider à prendre les décisions convenables quant à la stratégie de lutte appropriée. En effet, ce système de culture répondra certainement bien à une approche intégrée, combinant différentes méthodes alternatives.
A travers notre étude menée sous un microclimat des serres en plastiques, nous avons constatés la complexité du réseau trophique existant chez la tomate qui est différente à celle du concombre. En effet, les populations de Tuta Absoluta sont les plus dominante et arrive en 1ère position suivie d'acariens sur tomate alors que sur concombre les populations de ravageurs sont plus diversifié montrant une richesse faunistique appréciable. Les pucerons sont prédominants suivi par les aleurodes et les acariens. Les insectes de 3ème niveau trophique : Le parasitoïdes Aphidius sp sur Aphis gossypii est classé en 1er dans l'ordre d'arrivé dans se groupe fonctionnel suivi par les prédateurs (coccinelle et cécidomyie).
Dans le but de rechercher de nouvelles molécules de biopesticide, deux espèces végétales spontanées ont été testé à savoir l'Oxalis pes-caprea et Lavandula stoeckas L sur le contrôle des populations d'Aphis gossypii inféodé au poivron (Capsicum annum L) conduit sous serre plastique.
Des traitements à base de préparation d'extraits aqueux d'une concentration de 100 g de matière sèche du végétale diluée dans 1 l d'eau distillée et des dilutions à 50% de la solution mère ont été testés ainsi que des mélanges des broyats des deux espèces végétales. Les résultats obtenus montrent des différences significatifs d'efficacité des extrais aqueux. La lavande est la plus performante même à mi-dose en raison des métabolites létaux présents dans leur huile essentielle. La vinaigrette été peu efficace ce la est dû probablement à la méthode d'extraction (peu de principe actif dans 100 g de matière sèche) des études complémentaire in vitro sont souhaitables.
L'étude de l'efficacité de Bacillus subtilis menée sous serre contre l'oïdium du poivron. Des solutions d'une concentration de 108 de bactérie pulvérisées sur les feuilles de poivrons ont montrés un effet positif et très promoteur dans la régulation de cette redoutable maladie.
