Résumé:
Le mouvement de reconversion des anciens sites portuaires au profit d’activité urbaine a connu une
propagation depuis les années 1950. Il se présente comme le fruit de la délocalisation des anciens
ports au profit de sites suburbain et en mer profonde, comme réponse aux exigences du gigantisme
naval et à la mondialisation des échanges commerciaux. Ce mouvement baptisé ‘Waterfront
Revitalisation’ demeure inévitable pour les grandes villes portuaires, il est observé à une échelle globale
partant des premières expériences Nord-Américaine de Boston, Baltimore etc. aux récentes
expériences africaines à l’instar du Cap et Tanger. Ce mouvement vient après une longue période
d’éclatement spatio-fonctionnel entre la ville et le port, il est considéré comme un moyen
d’embellissement et de promotion pour la ville. Alger et son port, vivent actuellement un paradoxe
exprimé par un clivage ville/port, Alger est privée actuellement de toutes urbanités en front de mer.
Cependant cette situation s’avère temporaire, car la vol onté de transformation du port d’Alger est
exprimée par le PDAU Alger (2015-2035). L’objet de ce travail est de voir la possibilité de cette
transformation ainsi que sa pertinence face aux besoins et aux ambitions d’Alger de demain.