Résumé:
L’application des biopolymèrs tels que l’amidon de la pomme de terre dans le traitement des effluents résiduaires a suscité une attention considérable ces dernières années. L’objectif de ce travail est l’amélioration de la stabilité et la rigidité de ce biopolymère dans l’eau. Dans ce contexte, nous avons élaboré des dérivés d’amidon : l’amidon réticulé carboxyméthylé, composite à base d’amidon cationique et Na-montmorillonite et composite à base d’amidon réticulé cationique carboxyméthylé et Na-montmorillonite. La montmorillonite traitée avec le chlorure de sodium est mélangée à l’amidon cationique ou à l’amidon réticulé cationique carboxyméthylé afin d’intercaler les chaînes cationiques d’amidon dans l’espace interfoliaire de la montmorillonite sodique. L’analyse IRTF a confirmé les modifications sur les différents types de dérivés d’amidon par le changement et l’apparition des bandes caractéristiques. L’analyse DRX a révélé un pic de diffraction dans le spectre de composite amidon cationique/Na-montmorillonite ce qui permette d’obtenir une structure intercalée. Contrairement, le composite amidon réticulé cationique carboxyméthylé /Na-montmorillonite a aboutit à une structure exfoliée. L’analyse morphologique MEB a confirmé les conclusions déduites par l’analyse DRX. L’étude de la stabilité de composite amidon cationique/ Na-montmorillonite et composite amidon réticulé cationique carboxyméthylé/Na-montmorillonite dans l’eau a montré que les chaînes d’amidon cationiques restent intercalés entre les feuillets argileux. La rétention des cations Cd2+ sur les différents matériaux dépend fortement à la teneur initiale en cadmium et à la masse du produit support utilisée et cette fixation a été plus rapide pour les 02 composites par rapport aux autres matériaux.
