Université Blida 1

Etude sérologique de la fièvre Q ovine dans la région centre de l'Algérie

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dc.contributor.author Sellali, Sabrina
dc.date.accessioned 2020-01-26T11:10:07Z
dc.date.available 2020-01-26T11:10:07Z
dc.date.issued 2015
dc.identifier.uri http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/4947
dc.description Bibliogr. ill. 126 p. fr_FR
dc.description.abstract La fièvre Q est une maladie infectieuse causée par Coxiella burnetii, une bactérie à multiplication intracellulaire. Elle touche particulièrement les ruminants domestiques. Elle se manifeste par des troubles de la reproduction et engendre des pertes économiques considérables. C’est une zoonose très répandue dans le monde. Les foyers humains sont souvent associés à la maladie chez les petits ruminants, considérés comme réservoir principal. Néanmoins, elle est peu étudiée en Algérie. Ce travail a pour principal objectif de rechercher les anticorps anti Coxiella burnetii, témoins de l’infection, dans les élevages ovins. De plus, il vise à décrire les pratiques à risque vis-à-vis de la fièvre Q, à estimer la séroprévalence de C. burnetii chez les brebis et les troupeaux étudiés, et à rechercher un lien significatif entre les résultats de la sérologie et l’avortement. Pour ce faire, nous avons entrepris une étude sérologique sur 15 troupeaux et un total de 102 brebis mises à la reproduction, par la technique ELISA. L’étude a concerné quatre wilayas du Centre de l’Algérie, où l’élevage ovin est prépondérant. En parallèle, nous avons mené une enquête par questionnaire auprès de 32 éleveurs pour rendre compte des pratiques à risque et des mesures d’hygiène, en relation avec les avortements, au sein des élevages. Les résultats obtenus indiquent que la promiscuité des espèces, la transhumance et le pâturage en commun, pratiques souvent associées à des taux d’avortements élevés, sont très fréquentes dans nos élevages (100 p. 100 et 84 p. 100 respectivement). En outre, les mesures sanitaires destinées à prévenir les avortements infectieux sont totalement négligées dans la majorité des élevages (81 p. 100). Pourtant, elles pourraient agir sur le taux d’avortements (p< 0,05). D’autre part, une évidence sérologique de C. burnetii a été révélée chez 12 p. 100 des brebis et 47 p. 100 des troupeaux testés. Le rang de portée a été statistiquement lié au taux des brebis séropositives. Pour cela, les primipares seraient les plus exposées à l’infection. Par ailleurs, l’infection ne semble pas être plus importante dans les élevages où les caprins présentent une certaine proximité. Des anticorps anti Coxiella ont été détectés aussi bien chez les brebis avortant (75 p. 100) que chez les brebis ayant mis bas normalement (25 p. 100). Aucune association significative n’a été observée entre l’infection à C. burnetii et la survenue des avortements. Ainsi, nous ne pouvons conclure à son rôle étiologique dans les avortements rencontrés. Par ailleurs, le risque sur la santé publique ne doit pas être négligé. fr_FR
dc.language.iso fr. fr_FR
dc.publisher univ- blida 1 fr_FR
dc.subject Fièvre Q fr_FR
dc.subject Zoonose fr_FR
dc.subject Ovins fr_FR
dc.subject Avortement fr_FR
dc.subject Pratique à risque fr_FR
dc.subject Technique ELISA fr_FR
dc.subject Coxiella burneti fr_FR
dc.title Etude sérologique de la fièvre Q ovine dans la région centre de l'Algérie fr_FR
dc.type Thesis fr_FR


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