Résumé:
Dans un contexte où l’élevage du poulet industriel a monopolisé la consommation de
protéines animales, la place de l’elevage du poulet fermier est devenu marginal. Il pourrait
cependant, apporter un plus qualitatif, répondant à des besoins des consommateurs à la
recherche de produits sains et naturels.
Dans le but d’évaluer les pratiques utilisées par un éleveur de poulet fermier en zone de
montagne (Bouinane), le suivi d’une bande a montré que les conditions d’élevage étaient
globalement semi-intensives. Le batiment était construit selon des normes écologiques
permettant une meilleure aération. L’alimentation était à base de céréales locales , surtout
en phase de finition, ce qui permettait d’obtenir une viande de meilleure qualité gustative.
Cet élevage bien que rentable, avait cependant des performances très médiocres (mortalité
élevée, forte hétérogénéité des lots), et gagnerait à utilisé des souches à croissance lente
plus rustiques et vaccinées, d’utiliser plus d’aliments produits sur la ferme et surtout
d’introduire la notion de parcours (plein air), pour améliorer le mode de vie des volailles et
donc la qualité du produit final.