Université Blida 1

Alimentation du lapin de chair dans les conditions de production algériennes

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dc.contributor.author Lounaouci néé Ouyed, Ghania
dc.date.accessioned 2020-03-02T08:42:35Z
dc.date.available 2020-03-02T08:42:35Z
dc.date.issued 2002
dc.identifier.uri http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/5584
dc.description Bibliogr. ill. 159 p. fr_FR
dc.description.abstract Actuellement en Algérie, la cuniculture rationnelle suscite un vif intérêt, pour sa contribution potentielle à l'accroissement et à la diversification de la production de viande. Toutefois, le développement de cet élevage est freiné essentiellement à cause de l'indisponibilité d'aliments équilibrés et de reproducteurs de qualité. Le déséquilibre de l'aliment commercial disponible (rapport PD/ED élevé, faible teneur en fibres) est un facteur permissif des troubles digestifs, à l'origine des pertes élevées (jusqu'à 50% de mortalité) en engraissement, De plus, les composants de l'aliment sont dans leur majorité importés, et comme dans tout élevage hors sol, le coût alimentaire par Kg produit peut alors représenter jusqu'à 80% des charges totales. Dans ce sens, l'objectif principal de nos essais consiste à évaluer les performances zootechniques des lapins de population locale, et secondairement celles de lapins hybrides, placés dans des conditions de production locales (alimentation et environnement). Ainsi, des lapins sont appelés à exprimer leurs potentialités de croissance post-sevrage aussi bien dans des conditions d'alimentation terrain, avec un aliment ONAB. Standard réputé pour ses déséquilibres multiples (Essais 1 et 2), qu'avec des aliments pour lesquels des améliorations ont été apporté (essentiellement au niveau de l'équilibre protéines / énergie) (Essais 3 et 4). En parallèle, La diminution du coût du poste alimentaire, est recherchée à travers l'utilisation de sources de protéines alternatives à celles du soja, telles que la féverole et les drêches de brasserie Dans le cadre des essais 1 et 2, le recours à des pratiques alimentaires spécifiques, telles que la complémentation du granulé par de la paille, ou l'application d'une restriction alimentaire, pour utiliser l'aliment ONAB le plus efficacement possible, s'est traduit par des performances zootechniques modestes, pour ce qui est de la consommation ( CMQ = 75 g / j ), de la vitesse de croissance (GMQ = 22 g / j ) et du poids vif à 13 semaines d'âge ( PV = 1700 g). Le degré de maturité (56,6%) et le rendement en carcasse froide (CF / PVa moyen = 63,46 %) des lapins locaux sont par contre d'un bon niveau. L'amélioration de l'aliment (PD/ED proche de l'optimum) dans les essais 3 et 4, s'est traduite par une nette augmentation du niveau des performances zootechniques des lapins locaux. Dans ce sens, les valeurs moyenne de consommation ( CMQ = 106 vs 75 g / j}, de vitesse de croissance (GMQ = 27,2 vs 22 g / j) et de poids vif à 13 semaines d'âge (PV = 1900 vs 1700 g), sont les valeurs les plus élevées que l'on ait enregistré sur des lapins de population locale, au cours des essais menés dans le cadre de notre axe de recherche. Ces performances zootechniques sont d'un niveau satisfaisant pour des lapins locaux, d'autant que le taux de maturité (63,3 %) et le rendement moyen en carcasse froide (CF / PVa = 66,2%) sont particulièrement élevés. L'utilisation de la féverole et des drêches de brasserie, comme source de protéines non conventionnelles et alternatives à celles du tourteau de soja, s'est avérée intéressante. Globalement, l'aliment à base de 30% féverole non décortiquée, supplémenté par de la méthionine, a permis aux lapins (locaux et hybrides) d'atteindre des performances croissance et des rendements à l'abattage du même niveau que celles obtenues avec l'aliment à base de tourteau de soja. L'aliment à base de 30% de drêches de brasserie s'avère très intéressant sur le plan de la composition chimique (PB et CB), et de l'équilibre entre les protéines et l'énergie. Par contre, les performances de croissance des lapins le consommant sont plus faibles, en raison d'une probable carence de ses protéines en AAE. Toutefois, le rendement en carcasse froide des lapins du lot drêches est d'un niveau équivalent aux autres lots. Le niveau des performances des lapins hybrides utilisés dans le cadre de l'essai 4 est quant à lui moyen, pour ce qui est de la consommation (CMQ moyen = 95 vs 130 g/j), de la croissance (GMQ = 30 vs 34,6 g/j) et du poids à l'abattage (PVa = 2034 vs 2250 g), comparativement à ce qui est relevé sur des lapins hybrides dans les élevages rationnels. Toutefois, le rendement en carcasse froide est d'un très bon niveau (CF / PVa = 67,3 vs 60,9 %). Globalement, l'exploitation du lapin de population locale, nourri avec un aliment granulé unique et équilibré, s'avère favorable pour là production de viande dans les conditions de productions locales. En ce sens, cet animal de format proche du moyen, fournissant une carcasse légère mais d'un bon rendement, nécessite un abattage tardif (à 13 semaines d'âge) pour atteindre un poids vif d'abattage convenable (1,9 et 2 kg) pour le marché local. fr_FR
dc.language.iso fr fr_FR
dc.publisher univ.blida 1 fr_FR
dc.subject Lapin en croissance fr_FR
dc.subject Elevage rationnel fr_FR
dc.title Alimentation du lapin de chair dans les conditions de production algériennes fr_FR
dc.type Thesis fr_FR


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