Résumé:
En Algérie comme En France, la construction du réseau ferroviaire se traduisit par un
quasi-monopole des sociétés de chemin de fer sur le transport des marchandises et des passagers:
le train devient ainsi un service essentiel au développement économique Industriel et social.
Les grandes compagnies ferroviaires firent construire d'importants bâtiments qui
répondirent tant à leurs besoins matériels et emblématiques qu'à ceux de Pays occupé
Cette étude examine l'importance symbolique et identitaire de ces grands « monuments ».
Les Gares étudiés se rattachent aux courants architecturaux mondiaux, qui témoignent aussi
de l'évolution de la société Algérienne et Française.
Ces bâtiments ont revêt plusieurs styles architecturaux en réponse aux politiques et
tendance de leur période d’édification (période coloniale). Dans une grande partie des gares de
province, ils adoptèrent un style importait de la métropole qui est le style Napoléon III, alors que
certaines gares de plus grande taille et de plus grande importance étant donné que ce fut des gares
des grandes villes (Annaba, Oran, …), elles ont été édifiées dans le styles Néo mauresque en
réponse à une volonté politique et à ‘ordonnance du gouverneur Jonnart qui prônait une tendance
plus orientaliste afin de s’intégrer dans la culture locale.
Certaines gares et notamment celle du Sud algérien, ont été construites dans un style
local ou il y’a eu une contextualisation dans le choix du style architectural qui s’intègre
totalement dans le paysage urbain existant.