Résumé:
L’architecture hydrographique dans les territoires sahariens a, toujours, été considérée
comme un sujet délicat parce qu’elle est centrée sur l’élément majeur de l’existence de la vie,
à savoir l’eau. Cette ressource naturelle est l’âme et le moteur principal de l’agriculture.
L’agriculture, elle-même, se base sur plusieurs procédés de fertilisation des terres :
l’irrigation, une action qui consiste à acheminer les eaux aux terrains agricoles. Au fil du
temps, les systèmes d’irrigation ont connu un grand développement, engendrant d’une part
un patrimoine matériel qui se définit dans les techniques d’irrigation traditionnelles et d’autre
part, un patrimoine immatériel qui exprime un savoir faire issu de la simplicité des
populations locales et de leur ingéniosité.
Les zones désertiques, connues par un climat très rigoureux, illustrent les meilleurs
exemples de l’adaptation de l’homme aux conditions de son territoire. La ville d’el kantara est
l’un des établissements urbains connus par un climat aride et donc un lieu où l’eau est une
ressource rare. Cependant son implantation, sa consolidation et son développement a,
toujours, été s à la présence de oued el haï et les Noubas un système de partage des eaux
spécifique, un système qui a favorisé l’organisation urbaine de la ville d’el kantara. Ce travail
s’intéresse à ce genre de patrimoine oublié et quasiment altère.