Résumé:
Ce travail s’intéresse à la valorisation d’une plantes médicinales poussant à l’état spontané
dans la région de Djelfa (Artemisia campestris L.) par l’étude ethnobotanique, l’étude de leurs
activités cicatrisante et antispasmodique, et par la réalisation d’un screening phytochimique.
Cette plante est fréquemment utilisée dans la médecine traditionnelle de la région précurseur.
L’enquête ethnobotanique dans la région de Djelfa qui nous a permis d’avoir des
informations sur l’importance et l’utilisation thérapeutique de l’ armoise rouge. Cette étude a
révélé que la plante a plusieurs effets thérapeutiques.
Le screening phytochimique a montré la présence de plusieurs groupes chimiques
notamment les flavonoïdes, les tannins, les glucosides, et les terpènes.
L’activité antispasmodique a été réalisée par des extraits aqueux préparés à partir de la
poudre de feuilles de la plante (infusé à différente dose). L’extrait aqueux à la dose de 2,5% et
5% montrent une activité antispasmodique importante.
L’activité cicatrisante a été évaluée par une pommade préparée à partir de la poudre de
feuilles de la plante sur des plaies préalablement provoquées chez les lapins. Cette pommade
avait un bon résultat pour cicatriser les plaies dont la cicatrisation s’est fait au 11ème jour.
Donc on peut dire que les feuilles d’Artemisia campestris L. sont caractérisé par une activité
antispasmodique vu sa contenance en flavonoïdes et une activité cicatrisante vu sa contenance
en flavonoïdes et tannins.