Résumé:
Les régions à composante pastorale détiennent une place prépondérante dans l’économie nationale.
Avec plus de quinze millions d’ovins, trois millions de caprins et 150 000 camelins, l’élevage constitue la
première ressource renouvelable.
En effet, cette activité économique représente une part substantielle dans le produit intérieur brut
(PIB).
Cependant, la steppe en Algérie est le théâtre d’un certain nombre de transformations sociales,
économiques et techniques.
Ces transformations surviennent à la suite de la rupture des équilibres traditionnels entre groupes
sociaux et ressources naturelles. Les facteurs climatiques sont en partie à l’origine de cette situation.
A ce sujet, les éleveurs disent que la “steppe est morte” traduisant ainsi une involution floristique des
aires de pâturage et l’apparition d’espèces non appétées.
En effet, la fréquence des années de sécheresse a augmenté considérablement (Le Houerou, 2005).
Les disponibilités fourragères des éleveurs ovins ont ainsi connu une diminution inquiétante.
Les maladies parasitaires ont un énorme impact économique surtout dans la steppe Algérienne, elles
sont en outre coresponsables de la faim et de la misère dans cette région.
Les tiques et les maladies transmises par celles-ci, même les maladies parasitaires digestives posent des
problèmes dans le monde entier et plus spécialement dans l'Afrique.
La steppe algérienne est particulièrement handicapée par ces parasites qui font un fléau frappe le
continent africain.
Dans cette étude les résultats obtenus ont confirmé le rôle des facteurs environnementaux dans
l’expression des maladies parasitaires et la distribution des phlébotomes vecteurs et des rongeurs
réservoirs