Résumé:
Dans le but de sélectionner de nouveaux produits végétaux ayant des activités biologiques, la présente étude porte sur l’évaluation des effets biologiques des huiles essentielles des aiguilles, des branches et des cônes du pin d’Alep (Pinus halepensis), poussant dans la forêt d’El Haourane à M’sila.
L’extraction des huiles essentielles a été effectuée par Hydrodistillation avec un rendement appréciable de 1,34% ± 0,01 pour les aguilles, 0,63% ± 0,007 pour les branches et 0,35 % ± 0,03 pour les cônes. Les indices de qualité Physico-chimique des huiles essentielles étudiées sont comparables aux résultats rapportés dans la littérature.
L’évaluation du pouvoir antimicrobien des huiles essentielles contre quatre souches de bactéries pathogènes, une levure et un champignon, en employant la méthode de diffusion à partir de disques solides (Aromatogramme), a révélé une activité antibactérienne comparable à celle des antibiotiques contre une seule souche bactérienne (Bacillus subtilis) et une activité antifongique remarquable vis-à-vis de la levure et du champignon connus pour leur résistance aux antifongiques.
L’étude du pouvoir antioxydant par la méthode de réduction du radical libre DPPH a montré que l’huile essentielle des branches est plus efficace (0,105 x 10-3) que celles des aiguilles et des cônes (0,23 x 10-3 et 0,053 x 10-3). Ainsi, les huiles essentielles du pin d’Alep sont largement moins efficaces que l’acide ascorbique qui a une efficacité de 4,57 x 10-3.
