Résumé:
L’intérêt mondial pour les produits à base de plantes a considérablement augmenté ces
dernières années. Les bovins, les chevaux, les moutons, les chèvres représentent environ la
grande partie des animaux traités avec des plantes médicinales, suivis des volailles, des
chiens et des lapins. Ceci peut s’expliquer par la tendance générale à l’utilisation de produits
naturels pour guérir certaines affections, mais par la disponibilité de preuves considérables
sur l’efficacité de la phytothérapie.
Il est bien connu que les animaux peuvent recourir à la thérapie naturelle par eux-mêmes.
En effet, la «Zoopharmacognosie» se réfère au processus par lequel les animaux s’automédicamentent, en cherchant des herbes pour traiter ou prévenir les maladies. Ce processus
a révélé que l’instinct fournit aux animaux des informations thérapeutiques, leur permettant
de choisir la plante la mieux adaptée pour traiter leur maladie.
L’utilisation de produits naturels devient de plus en plus importante et on note une
préférence croissante pour les produits naturels pour soigner les animaux de compagnie.
Attention cependant à l’automédication, il est nécessaire de consulter un vétérinaire
pratiquant la phytothérapie animale car les animaux sont beaucoup plus sensibles aux
plantes que les humains. En plus, il ne faut pas faire de la phytothérapie sans avoir
préalablement fait un diagnostic vétérinaire. Effectivement, tous les animaux ne réagissent
pas pareil aux plantes, la phytothérapie s’administre au cas par cas, cette dernière est
administrée dans l’alimentation ou dans les boissons des animaux. Et puis, en fonction des
symptômes rencontrés et de l’âge des animaux.