Résumé:
La politique d’aménagement menée dans la ville d’Ain Benian a entraîné entre autre la dégradation
du centre-ville véritable vitrine de la ville, la rupture entre la ville et la mer. L’essor touristique a lui
aussi été mis en hypothèque par une détérioration du potentiel touristique et l’émergence d’un risque
majeur accrue ainsi que les méfaits d’une pollution qui ont porté une atteinte grave à l’environnement
compromettent
la
durabilité
de
la ville.
L’orientation
du
travail
s’est
effectuée
à
la
base
de
l’introduction
de
la
notion
du
«
Waterfronts»
et
la
relation
«
ville-mer
» comme concepts, modèles et instruments de recomposition des villes côtières.
Les
mutations
spatiales
du
territoire
historique
du
Sahel,
et
plus
spécialement
celles
du
village
de
Ain
Benian
(premier
centre agricole colonial important du littoral) se situent dans les années 90,
dans le cadre de la politique de production de masse du logement social. La réflexion urbanistique
actuelle et les politiques de développement des centres urbain en Algérie s'intéressent au thème de
la réorganisation et de l'intégration des petites villes côtières du Sahel d'Alger, comme nouvelles
polarités à promouvoir dans le processus de métropolisation du Grand Alger (l’aménagement de la
baie d’Alger 2009-2029).
Tout en s’inspirant de ces expériences en cours ; certes mais aux résultats déjà perceptibles et rassurantes
le
plus
souvent
et
du
courant
de
pensé
novateur
en matière d’aménagement et de gouvernance
urbaine
;
nous
avons
essayé
de
proposer
un
processus
avec
multiples
axes
d’intervention.
Une
démarche
qui sera appropriée à la spécificité de Ain Benian, à ses fragilités et potentialités et en
apportant dans la mesure du possible des réponses plausibles sans prétendre toutefois donner la
résolution miracle aux problèmes ou établir un modèle.
Dans le cas de notre projet, l’expérimentation que nous avons faite est très particulière; un programme
de
taille
importante
mises
à
part
ses
exigences
fonctionnelles
et
techniques
et
un
contexte
qui
réclame
une
prise
en
charge.
Quant
au thème
du projet,
celui-là
était
novateur
et
présentait
de
nouveaux
enjeux
pour
le développement
de
l’habitat
en zone
littorale.
Bien
que
l’Algérie
soit
encore
un
pays
tiers-mondiste,
cela
ne
l’empêche
pas
de
rattraper
un
niveau
technologique,
on
peut
quand
même
engendrer
une
architecture
propre
à
nous
en
essayant
de
créer
un
équipement
vivable,
viable
et
économique.