Résumé:
Lessurfacesdel'environnementhospitalierpeuventêtrecoloniséespardesbactériesmulti- résistantes. De ce fait, la surveillance microbiologique de ces surfaces doit faire partie intégrante dans la prévention des infectionsnosocomiales.
Quatre-vingt (80) prélèvements de surface, de matériel médical, des locaux et du mobilier ont été effectués à l'aide d'écouvillons stériles dans les services de médecine interne (unité de diabétologie) et de pneumologie au niveau de l'hôpital Brahim Tirichine de Blida.
Les résultats étaient positifs dans 55% des cas répartis comme suit : 59% (n=26) au niveau du service de pneumologie et 41% (n=18) au niveau du service de médecine interne unité de diabétologie.
72 souches bactériennes ont été isolées à partir de l'environnement hospitalier dont 13 souches appartenant à Escherichia coli (18%), 2 souches à Klebsiella pneumoniae (2,7%), 1 souche à Enterobacter cloacae (1,4%) et 7 souches appartenant à Pseudomonas aeruginosa (9,7%).
L'étude de l'antibiorésistance a démontré que 100% des souches d'Enterobacteriaceae étaient sensibles vis-à-vis de l'IMP et toutes les souches de Klebsiella pneumoniae et d'Enterobacter clocacae ont exprimé une résistance au CTX et à l'AMC. Pour les souches d'Escherichiacoli,100%étaientrésistantesàl'AMCalorsqu'ellesprésentaientunerésistance moyenne vis-à-vis du CTX. De plus, 28,6% des souches de Pseudomonas aeruginosa étaient résistantes à la CAZ, 57,1% étaient résistantes au TCC et 28,6% des souches se sont révélées résistantes àl'IMP.
Les tests complémentaires ont permis de détecter deux souches d'entérobactéries productrices de BLSE, six souches hyperproductrices de céphalosporinases et deux Pseudomonas aeruginosa productrices de carbapénémases.
