Résumé:
Notre présente étude a été réalisée sur les racines d’une plante appartenant à la famille des astéracées : Carthamus caeruleus L. récoltée dans la région de Tipaza.
Dans le but de valoriser cette plante, nous avons réalisé un test phytochimique ; déterminer le test de toxicité aigüe et évaluer quatre activités biologiques.
Les résultats du screening chimique ont montré la présence de plusieurs métabolites secondaires citons les composés : les leuco-anthocyanes, les tanins, les tanins galliques, les alcaloïdes, les glucosides ; les flavonoïdes et les coumarines.
Après l’administration de l’extrait aqueux de la poudre des racines de Carthamus caereulus L à la dose de 2g/kg de poids corporel sur 14 jours d’observation, aucune mortalité chez les souris n’a été signalée
L’extrait aqueux de Carthamus caeuruleus pouvait ramener le radical libre stable 2.2 diphenyl-1-picrylhydrazyl (DPPH) au diphenylpicrylhydrazine jaune-coloré avec une IC50 de 0.64mg/ml. Il exhibe une activité antioxydante . Malgré cela elle est inférieure à celle de l’acide ascorbique (0.16 mg/ml).
L’extrait aqueux 1% présente une meilleure efficacité contre les spasmes (96.20%) provoqués par l’acide acétique à 1% par rapport aux autre extraits testés (0.25 % et 0.5%). De plus, il provoque la diminution des spasmes presque de la même façon que celle de la solution de Spasmodyl à 80mg (100%).
L’effet anti-inflammatoire a relevé que l’extrait aqueux des à la dose de 10% réduit significativement l’oedème de la patte de la souris induit par la carragénine.
Quant à l’activité cicatrisante du carthame testé sur la lapine ainsi une personne âgée de 50 ans, brulée accidentellement par le four, a monté que la plante est un très bon cicatrisant qu’il concurrence le médicament chimique : le Madécassol.