Résumé:
L'objectif de notre travail est la mise en évidence de la capacité de souches de Pseudomonas fluorescents et de Rhizobium spp. dans la promotion et la phytostimulation de la croissance des plantes. Cette étude a été déroulée en deux phase : la première dans des conditions expérimentales semi-contrôlée (sous serre en verre) et la deuxième en plein champ (conditions non contrôlées), dont le but est d'établir une étude comparative entre ces différentes conditions d'expérimentation.
Les résultats obtenus ont montré que les rhizobactéries appliquées améliorent la croissance, tant sur les plans développement et physiologie de la plante et aussi sur le plan de nodulation et de fixation de l'azote. Le dispositif expérimental adopté a permis de mettre en évidence des gains en croissance et en nodulation, de façon significative, dans les cas de coinoculations des deux types de rhizobactéries. Ces gains dépassent parfois 150 % en nombre de nodules pour la souche P64, additionnés à une importante acquisition en azote (plus de 70 %).
En comparant les gains enregistrés, en terme de croissance végétale, il apparaît clairement que la croissance est meilleure dans les conditions semi-contrôlées (sous serre) ; alors que la fixation de l'azote est plus élevées en conditions naturelles, en dépit d'une forte nodulation dans les premières conditions.
Les résultats obtenus permettent d'envisager une application directe sur champ, en raison de l'adaptation de ces rhizobactéries aux différentes conditions expérimentales adoptées. En effet, la colonisation Rhizosphérique aussi élevée, atteignant des seuils de 109 CFU/g de sol, montre le potentiel Rhizosphérique des souches sélectionnées.