Résumé:
Le radon-222, gaz rare appartenant à la famille de l'uranium 238, est contenu à des teneurs variables dans les sols et les matériaux de construction. Il se désintègre pour donner des descendants solides. Ces derniers se fixent sur les aérosols présents dans l'air ambiant et leur inhalation conduit à leur dépôt dans l'appareil respiratoire. L'altération des cellules provoquée par l'énergie libérée lors de la désintégration alpha de ces corps radioactifs, peut causer des lésions pulmonaires.
Afin de déterminer la concentration du radon dans l'air des habitations, plusieurs méthodes sont utilisées et parmi elles les Détecteurs Solides de Traces Nucléaires (DSTN). Ces derniers peuvent être utilisés de façon très avantageuse par rapport aux autres méthodes du fait qu'ils soient simples et économiques. Leur principe de mesure est basé sur l'enregistrement des particules alpha émises par le radon et ses descendants.
Un développement chimique dans une solution NaOH, de concentration de 2.5 N à une température de 60°C pendant 110 min permet l'enregistrement des traces de particules a sur le DSTN LR-115 type II avec une vitesse d'attaque VB égale à (2.9 +0.4) um/h.
Dans ce travail, nous avons mesurés les concentrations du 222Rn dans les habitations de la wilaya d'Adrar, de la vallée du M’Zab et de la wilaya de Tipaza. Les concentrations moyennes obtenues sont égales à 30+8), (437) et (31+12) Bq/m3 pour la wilaya d’Adrar, de la vallée du M’Zab et de la wilaya de Tipaza respectivement. Ces concentrations sont globalement inferieures à la valeur de référence de 200 Bq/m3 qui est la valeur limite recommandée par l'AIEA.
Mots clés : Radon, particule alpha, détecteur solide de traces nucléaires (DSTN), LR-115
