Résumé:
Les centres anciens des villes sont des lieux riches en valeurs historiques et
patrimoniales ; ils reflètent le développement historique de l’humanité à travers des
processus de superpositions de traces et tracés dont résultent des situations riches en
enseignements. A l’instar de la ville de Blida, elle a vu la succession de divers occupants, ce
qui se lit sur sa structure urbaine, notamment sur celle de son centre ancien qui représente
son identité.
En l’absence d’intervention et de marginalisation, on relève une discontinuité urbaine
du point de vue physique, sociale et économique ce qui génère une absence de dynamisme.
Notre travail s’oriente vers une réflexion de fond pour le développement urbain, par
conséquent une optique dominante associant tradition et modernité contribuant au
changement dans le sens à garder la mémoire du passé suivie d’une préfiguration du futur et
de tenter d’ouvrir la réflexion sur les manières d’intégrer de nouveaux projets au sein du
milieu ancien.
Ayant pris connaissance de la structure de la ville de Blida nous souhaitons démontrer
qu’un projet urbain propre au centre-ville constitue un moyen pour le requalifier et
reconstruire sa centralité perdue. Avec plus de force pour arrêter le processus de déclin qui
la menace en permanence.
Ce travail traite l’intégration du nouveau dans l’ancien par la requalification
d’une centralité urbaine consolidée : le boulevard Takarli Abderrazak . Afin de bien le
mener, nous nous sommes focalisés sur un des quartiers dégradés du centre ancien de la ville
de Blida qui est le quartier Becourt comme cas d’étude, pour vérifier notre problématique.
Et pour obtenir des réponses, nous avons supposé que la solution se trouve dans un projet
d’aménagement urbain qui vise la récupération du cadre bâti en soulignant et en complétant
la structure viaire le long du boulevard. Ceci, en créant des équipements et d’espace urbain
dignes d’un parcourt structurant afin d’améliorer l’image des centralités consolidées.
