Résumé:
Les organismes phytopathogènes constituent les principaux facteurs affectant la productivité et la santé des plantes. L’agriculture durable a orienté de nombreuses approches et techniques comme alternative potentielle pour réduire les méfaits des produits chimiques. L’une de ces stratégies est l’utilisation du microorganisme du sol pour le contrôle des maladies des plantes. L’objectif de la présente étude est de mettre en évidence certains métabolites secondaires impliqués dans le contrôle biologique des phytopathogènes par l’usage des Pseudomonas spp. fluorescents étant l’un des principaux groupes microbien concernés et le plus abondants dans la rhizosphère. Dans ce mémoire, nous avons signalé le potentiel biotechnologique de biopesticides microbiens, les mécanismes de lutte biologique de Pseudomonas spp. fluorescents qui interviennent dans la protection des plantes contre les phytopathogènes y compris la résistance systémique induite (ISR), la compétition ainsi que l’antagonisme microbien liés à la production de métabolites secondaires ayant des propriétés antibiotiques parmi eux les phénazines, la pyolutéorine, la pyrrolnitrine, le 2,4-diacetylphloroglucinol et les peptides cycliques. Nous avons également analysé des travaux expérimentaux dont leur contexte porte sur la recherche, l’optimisation et la production des antibiotiques de nature phénazinique in vitro. Les principaux résultats acquis confirment le rôle de la phénazine dans la lutte biologique. Nous avons souligné aussi les problèmes de formulation, d’enregistrement et de l’application des biopesticides à grand échelle. L’objective de notre travail expérimental porte sur la production des composés à effet antibiotiques de nature phénaziniques, nous avons testé l’activité antimicrobienne de 20 souches de Pseudomonas spp fluorescents issues de sol rhizosphérique de la tomate. Le test d’antagonisme réalisé in vitro sur milieu King B a montré que les souches Pseudomonas Ps 1, Ps 2, Ps 3, Ps 13 et Ps 15 ont un effet antibactérien avec des diamètres de zone d’inhibition allant jusqu’à 11.3mm enregistrée par les souches Ps3 et Ps13 vis-à-vis l’isolat E3.
Description:
48 p., ill., cd-rom, 30 cm
