Résumé:
Ces dernières années, la pertinence des polymorphismes de longueur des fragments de restriction du gène du récepteur de la vitamine D (VDR) pour divers types de cancer a été étudiée par un grand nombre d'études. On a émis l'hypothèse que les polymorphismes VDR peuvent influencer à la fois le risque d'apparition de cancer et le pronostic.
Notre étude in silico repose sur l'utilisation des outils bio-informatiques pour étudier lespolymorphismes du gène VDR (récepteur de la vitamine D3) dans le cas du Cancer. Aussi de comprendre la relation de ces derniers avec les conséquences physiopathologiques.
L'analyse des séquences d'ADN révèle des polymorphismes génétiques qui expliquent en partie, les différences d'un individu à l'autre. Les polymorphismes du VDR les plus fréquemment analysés correspondent aux sites de clivage d'endonucléasesApaI, BsmI, FokI, et TaqI.
Nous avons réalisé l'analyse in silico sur les plateformes " UCSC, Ensembl, Disgenet " en évaluant l'association entre les polymorphismes de gêne du récepteur de la vitamine D et lerisque de cancer et certainesmaladies.
Cette analyse a été réalisée dans le but de donner un aperçu à jour de toutes les données concernant la pertinence des polymorphismes VDR pour le cancer.
On peut résumer que les données indiquant une association de polymorphismes VDR et de risque de cancer sont les plus fortes pour le cancer du sein (Bsm1, Fok1), le cancer de la prostate (Fok1) et le mélanome malin (MM) (Fok1), adénome colorectal (Fok1), carcinome à cellule rénale, cancer de tractus reproducteur féminin, cancer de la vessie, tumeurs pédiatriques.
Ainsi que plusieurs types de maladies physiopathologiques qu'ils ont une relation avec le polymorphisme du gène VDR, parmi les pathologies les plus courantes ; l'obésité (Bsm1), cardiopathie génotype (bb), insulinoresistance (Apa1, Bsm1, Taq1).