Résumé:
Les milieux marins sont des écosystèmes riches en biodiversité et constituent de ce fait des réservoirs exceptionnels de biomolécules actives dont le potentiel thérapeutique éveille l'intérêt des chercheurs depuis de nombreuses années. Les invertébrés marins tels que les éponges marines, les coraux et les ascidies, ainsi que les algues marines font partie des organismes possédant une grande diversité de métabolites secondaires, qui sont pour la plupart produits par des bactéries symbiotiques, ayant pour but principal la défense chimique de leur hôte.
Ces molécules bioactives couvrent un large éventail de métabolites secondaires telles les terpénoïdes, les alcaloïdes, les peptides, les stérols, les terpènes, et les polycétides, etc. Avec un éventail tout aussi large de propriétés biotechnologiques pertinentes : anticancéreuses, antibactériennes, antifongiques, antivirales et anti-inflammatoires. De ce fait, ces composés bioactifs constituent des perspectives prometteuses à utiliser dans le domaine biomédical.
Depuis les années 1950, diverses méthodes ont été employées afin d'accéder à cette importante chimiodiversité. Par ailleurs, les méthodes de culture bactérienne seules n’ont cependant pas abouti à des résultats pertinents, laissant la grande majorité des microorganismes et leurs voies biochimiques inaccessibles. Par la suite, une association des méthodes de cultures des bactéries symbiotiques aux organismes marins cités avec des techniques de la métabolomique telles que les techniques chromatographiques (liquide ou gazeuse) ou spectroscopiques (RMN, FT-IR) s’est révélée le meilleur moyen permettant le criblage et la caractérisation de nouvelles biomolécules ayant une activité biologique importante.
Description:
87 p., ill., cd-rom, 30 cm