Résumé:
Le cancer gastrique reste un problème de santé publique. C’est la cinquième tumeur maligne la plus fréquente et la troisième principale cause de décès par cancer dans le monde. L’avènement de la thérapie ciblée par l’Herceptine rend la recherche de nouveaux facteurs pronostiques, tel que le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER 2), indispensable pour une meilleure prise en charge. Notre étude vise à mettre en lumière la réalité du cancer gastrique dans la région centre du pays, en déterminant sa fréquence et les facteurs de risque qui lui sont associés. D’autre part, ce travail a pour objectif principal de déterminer la prévalence de l’expression du récepteur HER2 chez des patients présentant un adénocarcinome gastrique.
Nous avons mené une étude rétrospective sur les patients atteints d’un cancer gastrique, colligés au laboratoire d'anatomie pathologique du CHU Salim Zemirli à El-harrach (Alger) sur une durée de 5 ans. Le statut HER2 a été déterminé par immunohistochimie.
Au total, 24 patients atteints d’un cancer gastrique étaient notés. L’âge moyen de nos patients était de 64.22 ans. Une nette prédominance masculine a été observée avec 15 hommes et 09 femmes soit, un sexe ratio de 1.66. La localisation antrale était prédominante chez 16.66 % des cas. La répartition selon le grade histologique a montré que l’adénocarcinome peu différencié était le plus fréquent chez 7 cas (29.16%), tandis que, le type histologique le plus représentatif était l’adénocarcinome à cellules indépendantes représentant 12 cas (50%). Seulement, 8.33% de nos patients surexpriment la protéine HER2 (score 3).
Cette étude montre que l’application de l’immunohistochimie aux pratiques cliniques courantes est essentielle. Elle permet une meilleure prise en charge des patients par une thérapie ciblée tout en évitant les effets toxiques inutiles découlant d’un traitement inefficace.
Description:
50 p., ill., cd-rom, 30 cm