Université Blida 1

ETUDE DU CANCER DU SEIN CHEZ UNE POPULATION DE FEMMES ALGERIENNES

Afficher la notice abrégée

dc.date.accessioned 2020-12-16T09:40:03Z
dc.date.available 2020-12-16T09:40:03Z
dc.date.issued 2020-09
dc.identifier.uri http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/7620
dc.description 50 p., ill., cd-rom, 30 cm fr_FR
dc.description.abstract Malgré les progrès réalisés en termes de sensibilisation, dépistage et du traitement, l’incidence de cancer du sein dans la population algérienne ne cesse d’augmenter. La présente étude à pour objectif la détermination du profil épidémiologique des lésions mammaires, l’analyse de la distribution de l’aspect histo-pathologique et l’évaluation des critères de pronostique de cancer du sein invasifs à travers une étude rétrospective chez une population de femmes algériennes. Les résultats de l’examen histologique et immunohistochimique de 1037 biopsies sont recueillis à partir des comptes rendus établis par les médecins spécialistes au laboratoire d’anatomo-pathologie de l’hôpital universitaire Isaad Hassani à Beni-Messous, Alger. Selon les résultats, les lésions bénignes sont plus fréquente (56%) par rapport aux carcinomes mammaires (44%). L’âge moyen des femmes diagnostiquées par une pathologie mammaire est de 47,60±12,12 ans avec des extrêmes allant de 17 ans à 101 ans. L’adénofibrome est une tumeur fibroépithéliale. Il constitue le type de lésion bénigne la plus courante (25,88%). Le cancer du sein est plus fréquent chez la femme en moyen d’âge de [40-60[ans (62% des cas). 69% des carcinomes invasifs sont de grade histo-pronostique (Scarff Bloom et Richardson) II. Le carcinome canalaire infiltrant sans autre spécificité est le type histologique majoritaire de cancer du sein invasif avec 81,49% des cas. D’après les résultats de l’étude immunohistochimique, le sous-type intrinsèque « Luminal B » est le plus courant de se développer chez la femme algérienne. 82,1% des tumeurs invasif sont positives aux récepteurs hormonaux. Selon notre série, l’âge est corrélé avec le grade (p=0.001) et le statut des récepteurs hormonaux (p=0.001). En outre, une corrélation significative existe entre le grade et l’expression de récepteur de l’estrogène (p=0.000) et le récepteur de la progestérone (p=0.000). L’oncogène Her2 est surexprimé dans 22% des cas. Le marquage de l’indice de prolifération Ki67 est positif dans 91% des cas. Il semble y avoir une corrélation significative ente l’expression de Ki67 avec le grade (p=0,030), avec le statut de récepteur de la progestérone (p=0.029) et avec le facteur de croissance épidermique Her2 (p=0.023). Les carcinomes moins différenciés (grade III) sont plus fréquentes (31%) chez les jeunes femmes, moins de 40 ans, qui constituent 17% de la population. Ces tumeurs tendent à perdre l’expression de l’estrogène et de la progestérone. Le phénotype RE-/RP- est le plus fréquentes chez elles (35%). En Algérie, le cancer du sein chez la femme est associé à des facteurs de pronostic défavorables. Il nécessite un diagnostic précoce ce qui constitue un nouveau challenge. Tous ces résultats nous laissent suggérer l’implication des biomarqueurs immunohistochimiques dans l’analyse des biopsies mammaires fr_FR
dc.language.iso fr fr_FR
dc.subject Cancer du sein fr_FR
dc.subject Profil épidémiologique fr_FR
dc.subject Examen histologique fr_FR
dc.subject Pronostic fr_FR
dc.subject Immunohistochimie fr_FR
dc.title ETUDE DU CANCER DU SEIN CHEZ UNE POPULATION DE FEMMES ALGERIENNES fr_FR
dc.type Thesis fr_FR


Fichier(s) constituant ce document

Ce document figure dans la(les) collection(s) suivante(s)

Afficher la notice abrégée

Chercher dans le dépôt


Recherche avancée

Parcourir

Mon compte