Résumé:
Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins. Les femmes jeunes atteintes d’un cancer du sein traités par la chimiothérapie peuvent exprimer une gonadotoxicité induisant ainsi une ménopause chimio-induite (MCI) avec un risque de détérioration de leur qualité de vie.
Nous avons réalisé une étude prospective dont le but d’étudier la conséquence de la ménopause chimio-induite (MCI) chez les femmes jeunes atteintes d’un cancer du sein non métastatique et évaluer chez ces femmes l’impact de la MCI sur leur qualité de vie (QdV) et étudie les variations de l’hormone AMH (anti-mullerian hormone) dont le dosage de cette hormone est réalisé par la technique d’ELISA sandwich. Le protocole a été réalisé sur 57 patientes âgées entre 30-49 ans. Le type histologique dominant est le Carcinome canalaires infiltrant avec un taux de 96% avec un grade SBR II trouvé chez la plupart des patientes et le profile Luminale B est le plus fréquent dans la série d’étude. Nous avons observé une prédiction possible de la MCI par le dosage de l’AMH des patientes jeunes non ménopausées. Le taux d’AMH semble diminuer après la chimiothérapie pour la majorité des patientes. Les résultats ont tendance, à montrer une altération de la qualité de vie, évaluée par les questionnaires QLQ-BR23 semble être plus adapté que le QLQ-C30 pour évaluer le contexte de cette étude.
Il ressort de cette étude que la chimiothérapie, chez les jeunes femmes atteintes de cancer du sein, induit une gonadotoxicité. Cette dernière se traduit par une ménopause chimio-induite ce qui influence négativement sur la qualité de vie de ces jeunes femmes.
Description:
50 p., ill., cd-rom, 30 cm