Résumé:
Les infections génitales sexuellement transmissibles ou non, représentent un problème de santé publique en raison de leur fréquence élevée dans le monde.
L’objectif de notre étude est le diagnostic microbiologique des infections génitales par des méthodes classiques de microbiologie qui passe par plusieurs étapes : examens directs, isolements et identification, afin d’analyser le profil microbiologique de ces infections, également le diagnostiques des infection sexuellement transmissibles par méthodes de biologie moléculaire qui la recherche par PCR multiplexe en temps réel, la comparaison entre c’est deux méthodes (classique et moléculaire) a été entrepris dans ce travail.
Notre étude a été réalisée au niveau du laboratoire d’analyse médicale du docteur Hachmi OULD ROUIS à Blida. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des études et résultats bactériologiques mais également moléculaire dans le cas de PCR pour la recherche de IST de prélèvements génitaux chez les femmes, hommes et fillettes, sur une période de 18 mois (de février 2019 à juillet 2020).
Nous avons reçu un total de 262 échantillons, au niveau du laboratoire (192 femmes pour des prélèvements vaginaux, 70 hommes pour : 52 prélèvement urétral, 13 recueils du premier jet d’urine, 4 prélèvements urétraux accompagné du recueil du premier jet d’urine et un seul prélèvement de sperme).
La connaissance de la nature, la fréquence des germes responsables de ces infections permet d’améliorer la prise en charge et la recherche par méthodes moléculaire permet un gain de temps considérable et une plus grande fiabilité dans les résultats, néanmoins ce n’est pas tous les laboratoires en Algérie qui peuvent se permettre la recherche par PCR c’est pour cela que la méthode classique reste le moyen le plus entrepris pour le diagnostic des infections génitales. La prévention demeure le meilleur moyen de lutte contre ces infections.
Description:
74 p., ill., cd-rom, 30cm