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vaches laitières. Il a été accompli au niveau de la région de Tizi Ouzou de la période allantdu mois de janvier 2020 au mois de septembre 2020. Une enquête préliminaire a constitué la première étape par l’analyse des bilans d’insémination artificielle. Au total, 180 vaches ont été retenues dans cette étude afin de quantifier les paramètres de fertilités et de fécondité. A la lumière des résultats obtenus nous avons constaté d’une manière générale une dégradation de la fertilité et de la fécondité. Le taux de réussite en première insémination a été de 40,55% et le taux de repeat breeders a été de 24,45%. L’IVV a été de 411,78±39,83 jours avec des valeurs moyennes respectives de 92,67±21,336 jours et de 34,11%±29,51 jours pour les périodes d’attente et de reproduction.
La deuxième partie s’intéresse à établir le lien entre les échecs répétés de l’insémination artificielle et certains métabolites sanguins. Des prélèvements de sang ont été effectués peu avant insémination artificielles pour le dosage de la progestérone et de certains métabolites : Glucose, cholestérol, le beta-hydroxy-butyrate (BHB), les acides gras non estérifiés (AGNE), urée, albumine, cortisol, aspartate aminotransférase (AST) et la Protéine C-Réactive (CRP). L’analyse descriptive des données a révélé des fréquences élevées de vaches inséminées en phase lutéale (28,89%), en bilan énergétique négatif (17,78%) et de vaches stressées (46,67%), qui avaient des teneurs en cortisol élevées (22,96ng/ml). Les concentrations des métabolites chez les vaches gestantes étaient dans les limites des valeurs de références, par contre nous avons enregistré une augmentation chez les non gestantes.
L’étude relationnelle par l’analyse en composante principale (ACP), a démontré que l'augmentation des concentrations de certains métabolites et la diminution de certains autres, ont été associés à un échec de l’insémination artificielle. Il ressort de la matrice de corrélations, des corrélations positives d’une part, très hautement significatives entre les BHB et les AGNE (r=0,70), ainsi qu’entre la glycémie et la cortisolémie (r=0,58) ; d’autre part hautement significatives entre BHB et AST (r=0,38). Des corrélations positives significatives ont été observées entre les teneurs en BHB et la cholestérolémie (r=0,30), cholestérolémie et la cortisolémie (r = 0,29), AST et CRP (r=0,36), AST et albuminémie (r=0,36), AST et la P4 (r=0,36) et enfin entre la P4 et l’albuminémie (r=0,31). Par ailleurs il existe une corrélation négative hautement significative entre la réussite de l’insémination artificielle (gestation) et les teneurs en progestérone (r = - 0,33), en cortisol (r = 0,38) et en BHB (r = 0,39).
Ces résultats confirment que l’infertilité est caractérisée par la multiplicité des facteurs en cause. |
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